Nouvelle traduction du Notre-Père

À partir du 1er dimanche de l’Avent (3 décembre 2017), en France, la nouvelle traduction du Notre Père remplacera de manière officielle l’ancienne formulation (datant de 1966) dans toute forme de liturgie publique.

La nouvelle traduction de la sixième demande du Notre Père a été confirmée par la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements le 12 juin 2013, avec l’ensemble de la nouvelle traduction liturgique de la Bible, dont elle fait partie. « Ne nous soumets pas à la tentation » devient « ne nous laisse pas entrer en tentation ».

Les évêques de France ont décidé, à leur dernière assemblée plénière (28-31 mars 2017), d’une entrée en vigueur de la nouvelle traduction du Notre Père le 3 décembre 2017. Ce jour qui est le premier dimanche de l’Avent marque en effet le début de la nouvelle année liturgique. Quant aux Églises francophones, certaines ont précédé le mouvement tel la Belgique et le Bénin à la Pentecôte 2017.

En officialisant cette nouvelle traduction du Notre Père, les évêques à Lourdes l’ont présentée comme devenant traduction en usage « dans toute forme de liturgie publique ». A ce titre, il est bon de rappeler que le Conseil d’Églises chrétiennes en France (CÉCEF) a recommandé que lors des célébrations œcuméniques qui auront lieu à partir de l’Avent 2017, la sixième demande du Notre Père soit ainsi formulée : « et ne nous laisse pas entrer en tentation ». En 1966, la Conférence épiscopale catholique, les quatre Églises luthériennes et réformées en France et les évêques de trois juridictions de l’Église orthodoxe en France avaient décidé d’adopter une traduction commune de la prière du Notre Père récitée par leurs fidèles.

Source : diocèse de Luçon

 

Pour aller plus loin, le père Jérôme de La Bâtie a suivi des études à l’Institut Biblique de Rome, puis à l’Ecole Biblique de Jérusalem. Il enseigne, depuis 2003, l’écriture sainte au séminaire de la Castille (Diocèse de Fréjus-Toulon). :

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